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Il ne faut pas se faire justice soi-même mais...

 

 Présidente  de l' Association de Défense des Victimes des Tutelles                        ‎17/‎10/‎2018
ADVT

 Monsieur le Commissaire de police  de Colombes  ( copie à l'IGPN et au Ministre de l'Intérieur )

 

Il y a environ deux ans , m'étant aperçue que la tutrice de ma mère avait " omis " de reporter un compte de sa " protégée " sur  ses comptes de gestion j'étais venue porter plainte au Commissariat de police de Colombes.
A ma grande surprise l'OPJ m'a traitée avec le plus grand mépris et m'a raccompagnée manu militari à la porte sans prendre ni plainte ni main courante.


J'ai porté plainte moi-même auprès du Procureur de la République  qui a cru bon de classer ma plainte sans suite " faute de preuves "...


Aujourd'hui,  un an et demi après la mort de ma mère et quatre mois après la liquidation de la succession  la BNP détient toujours cet argent et refuse formellement de le rendre.


Cet argent  a donc bel et bien été volé et cela n'aurait pas été possible sans la collusion et la connivence de plusieurs personnes :  tuteur, notaire en charge de la succession qui refuse d'intervenir, police qui refuse de plaindre ma plainte  etc.


Je suis ivre de rage, de dégoût et de colère .


 Je me bats seule contre un tuteur des avocats, des notaires, une banque, la police  mais je ne céderai jamais !!!!
Cette soi disant mesure de protection qu'est la tutelle permet en fait tous les détournements possibles et imaginables , jamais la BNP n'aurait pu voler cet argent si ma mère n'avait pas été sous tutelle.  JAMAIS !
 On dit qu'il ne faut pas se faire justice soi même , facile à dire !

 

Et aussi un grand merci au notaire en charge de la succession qui a refusé toute communication avec la BNp leur facilitant grandement la tâche !

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Commentaires: 3
  • #1

    daniel.pisters@telenet.be (mercredi, 17 octobre 2018 13:09)

    « Ivre de rage » ! J’aime cette expression et l’état qu’elle suppose, mais n’allez jamais voir la police en état d’imprégnation éthylique � Métaphoriquement parlant, marchiez-vous encore droit ? Dans votre démarche, est-il judicieux de « déranger » la police pour un motif qui ne me semble pas relever de son office. La police est assujettie aux magistrats. Porter plainte à la police même sur un valet susceptible d’être complice d’un magistrat ou pire impliquer la complicité de celui-ci dans une malversation, me semble fort hasardeux, même si c’est une étape pour ainsi dire obligée de votre démarche dans le « protocole » que de passer d’abord par la police (mais j’en doute fort). Vous avez énervé la police et elle vous a éconduite. Si vous aviez été voir la police pour un vol du type « cambriolage », elle vous aurait écoutée, mais au motif d’un vol qui relève d’un échelon hiérarchique supérieure à celui de la police… N’auriez-vous pu aller voir le maire de Colombe (si vous l’avez fait et l’avez relaté, c’est que je ne vous ai pas bien lue) ? Dans ce pays qui ne devrait pas être le « mien » (mais je ne veux d’aucun autre non plus, comme ils sont tous plus ridicules les uns que les autres), la Belgique, un bourgmestre est le chef de la police locale / communale. Je ne sais d’ailleurs si un juge de paix en Belgique peut contrer une décision du Bourgmestre d’utiliser la « force publique » ou de ne pas l’utiliser et vice-versa., par exemple pour faire expulser quelqu’un de chez lui sur le territoire communal.
    La Belgique est quand-même championne du ridicule.

  • #2

    Laure (mercredi, 17 octobre 2018 14:45)

    Bonjour,
    Merci pour votre commentaire.
    Aujourd'hui je suis un peu plus calme, un peu seulement mais quand même un peu…
    En fait je n'ai pas le choix, il faut que je me contrôle car si je " disjoncte " cela se retournera bien sûr contre moi.
    Très sincèrement j'espère que cela n'arrivera jamais mais si par malheur quelque chose se passait - ce que très honnêtement je ne souhaite pas - je voudrais simplement qu'on comprenne bien que les responsabilités seraient partagées parce qu'ils ont vraiment tout fait pour me pousser à bout.
    Je suis sûre à 99,99% que j'arriverai à me contrôler.

  • #3

    daniel.pisters@telenet.be (mercredi, 17 octobre 2018 17:52)

    Un exemple par rapport aux agents de police et leur soumission par rapport aux magistrats, non seulement soumission professionnelle mais morale. Je raconte cet épisode dans mon premier document Du martyre inique infligé à ma maman... Je commençais à exprimer ma colère dans le premier home, Quietas à Dilbeek où ma maman incarcérée depuis peu ne cessait de répéter "Je préfère crever que finir mes jours ici" et chaque fois qu'elle me voyait arriver "Tu viens me chercher? On rentre à la maison?". Une damnée suppliant son fils de la sortir de l'enfer ne se serait pas exprimée de façon plus poignante. Je me fâche, je vitupère, "je perturbe la tranquilité de la maison de repos". Alors que je buvais tranquillement un café avec Maman, un infirmier appelle la police qui se présente devant maman et moi. Maman se demande bien sûr, fort inquiète, ce qui se passe (encore un manque de psychologie par rapport à ma maman). Je ne vais pas récrire ce que j'ai déjà écrit dans le document que je vais d'ailleurs essayer de faire publier. D'ailleurs le temps commence à me presser, ma compagne se prépare pour sortir. Je fais remarquer à un des agents un grand et volumineux benêt (et je ne suis déjà pas petit moi-même) que je me suis fâché et le serai toujours tant que l'on retiendra ma mère en cet endroit contre sa volonté et la mienne. L'innocent en uniforme me réplique: "Si un juge a décidé de placer votre mère, c'est quand-même qu'il y a une raison". La police pense donc que les juges ne prennent pas des décisions à la légère, qu'elles sont fondées, elle le pense et/ou elle s'en fout, ou n'ose pas exprimer le contraire. Ce qui n'est pas tout à fait exact par rapport aux agents de quartier que j'ai revu devant chez moi par la suite. Comme je l'explique dans le document, les agents et l'infirmier me précisèrent qu'aucune décision juridique n'avait été prise pour m'empêcher de venir voir ma ma maman, mais que si je voulais continuer à venir la voir, je ne pourrais plus avoir de comportement menaçant.

    Pour en revenir à vous, 1% de risque de nuire à vous-même est déjà de trop, mais comment pouvez-vous déterminer dans quelle mesure vous ne nuisez pas à vous-même comme je le fais moi-même en écrivant ce que je pense?

    Je pense, Laure, que les gens mis sous tutelle, les "administrés" et leurs proches qui s'y opposent, qui ne sont pas méchamment complices du système, sont considérés comme des pestiférés. Nous allons bientôt devoir nous promener avec des clochettes accrochées à nos loques pour avertir les gens "normaux" de notre approche dans la rue. L'étoile jaune des Juifs qui se mettrait à tinter. "On est pas puni parce qu'on est coupable, mais on est coupable parce qu'on est puni". On n'est pas lépreux parce qu'on a la lèpre, on a la lèpre parce qu'on agite des clochettes ou fait tourner des crécelles dans nos déplacements. N'oubliez pas (si je puis me permettre) que les gens n'aiment pas les victimes, comme les riches n'aiment pas les pauvres de peur de leur ressembler. Pour la même raison, les gens n'aiment pas les perdants. Mais vu la façon vigoureuse avec laquelle vous vous défendez, vous seriez plutôt une gagnante. De plus, nous sommes rejeté par la tribu, mis au ban, ce qui ramène aux schémas victimaires décrits, de façon différentes et même antagonistes, par Claude Lévi-Strauss et René Girard. Nous sommes des boucs émissaires. Il n'y a pas que l'argent dans toute cette ignoble affaire. Il y a une volonté de diviser l'humanité en deux catégories: ceux qui font partie de la société et ceux qui sont victimes du social (rappelez-vous de mes mises en garde contre les assistants sociaux). Les victimes du social, soi-disant aidées, "protégées", ne font plus partie de la société.